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roger karoutchi - Page 3

  • ELECTIONS PRESIDENTIELLES A VANVES : l’UMP REQUINQUE APRES LA CONCORDE

    Ce sont des élus, des militants, des sympathisants UMP  requinqués qui sont repartis de la place de la Concorde Dimanche après le discours de Nicolas Sarkozy devant 120 000 franciliens. Pour cette dernière semaine, l’UMP 92 avec à sa tête le sénateur Roger Karoutchi, secrétaire dépatemental et le député Jean Jacques Guillet, Président de l’UMP 92 ont lancé « 92 opérations militantes pour faire ganer Nicolas Sarkozy ». Plus de 140 exactement avec 82 tractages, 50 collages, 8 opérations porte à porte, 3 boîtages, 4 Cafés politique et une « marche de la France forte ». La section de Vanves est bien sûr mobilisée mais très modestement, ses responsables ayant décidé de la concentrer aujourd’hui et Vendredi par de puissants tractages aux principaux points de la ville matin et soir

     

    « Il n’y a pas d’état d’âmes, de questionnement. La ferveur reste totale. C’est notre détermination qui peut faire la différence. Notamment vis-à-vis des indécis. D’ailleurs nous enregistrons une mobilisation sur le terrain  de l’électorat dans nos villes avec les procurations, avec des demandes et des propositions d’actions. Ainsi que des réactions de la part d’habitants qui nous disent maintenant « on a compris » alors qu’ils étaient encore indécis voilà quelques semaines, ou même hostile à un vote Sarkozy. Il y a une peur de la gauche et de l’abstention. Du coup la mobilisation de l’UMP ses derniers jours porte.  Et certains de nos habitants font du porte à porte eux même » témoignaient hier plusieurs responsables UMP altoséquanais lors d’une conférence de presse, qui ajoutaient que « non seulement les militants et sympathisants, mais aussi les électeurs  prennent conscience de l’enjeu, des difficultés qui se préparent et que nous devrons affronter. D’ailleurs ce sont les attitudes du président qui étaient critiqués, mais pas son action. Et ce n’est pas Hollande qui rassure ces gens là, surtout avec cette forêt de drapeau rouge et de faucille  lors de ses meetings»

     

    « J’ai vu en 2 à 3 mois l’électorat évoluer d’une manière radical. Les français avaient l’impression qu’on ne pouvait pas changer de politique, mais ils voulaient changer de Président. Puis, ils se rendus compte qu’on voyait revenir la France de 1981, la France de Mitterrand, le PC grâce  à Mélechon avec la pespectives de ministres communistes. On n’a pas le temps de reprendre des années de retard avec cette crise. Et nous avons vu l’évolution de l’électorat dans nos circnscriptions. Ce n’est plus une question d’hommes mais de politique. On  n’élit pas un Président pour sa popularité  mais pour son efficacité, notamment en temps de crise » expliquait l’un des très proches de Nicolas Sarkozy qui ajoutait que « la campagne officielle avec la parité pour tous les candidats a joué contre lui : « Sarkozy avait 10% de temps de parole et les autres 90% pour taper dessus ! ». Les vanvéens UMP qui se sont déplacès à la Concorde partageaient tout à fait cet avis.   

  • A VANVES, LE DEBAT POLITIQUE REPREND SES DROITS APRES DES PRIMAIRES SOCIALISTES ENVAHISSANTES

    Hier, c’était une Conférence débat sur « L’Europe face à la crise financière et internationale » avec JM Cavada, député Européen, organisée par le NC de Vanves qui réunit ses troupes tous les mois, comme le PS.  Aujourd’hui, à 20H au Bistroquet c’est le deuxiéme café politique des Verts de Vanves sur le théme « Comment sortir de la crise? La conversion écologique de l'économie est-elle une solution? » avec Eva Sas, Responsable du projet économique et social 2012 d’EELV. Et l’UMP dans tout cela qui n’a rien fait sur le terrain vanvéen que réunir ses troupes pour féliciter leur sénateur de sa réélection et regarder ensemble la finale malheureuse pour la France de la Coupe du Monde de Rugby ? Des actions de terrain sont prévus dans le cadre d’une « semaine de l’engagement » entre le 14 et le 20 Novembre, avec  des réunions publiques, des cafés politiques, des permanences ouverts tout le week-end des 19 et 20, notamment rue Louis Blanc,  avec la distribution d’un dépliant sur le bilan de N.Sarkozy, ses projets et le comparatif avec ce qui dit et propose le PS. On est rassuré !

     

    Commençons aujourd’hui par l’UMP dont beaucoup de militants et sympathisants devraient rendre hommage au Général de Gaulle demain Mercredi pour le 41éme anniversaire de sa disparition, au square (Marceau) qui porte son nom. D’autant plus que cela grognait dans les rangs notamment des élus UMP au lendemain des sénatoriales de Septembre. Comme s’en était fait l’écho Le Figaro.fr la semaine dernière en rapportant les propos d’Eric Berdoati, député-maire de Saint Cloud : « Il ne s’est rien passé depuis les sénatoriales….aucun enseignement n’a été tiré de  cet échec. La dynamique de groupe n’existe plus. Chaque élu est recroquevillé sur sa ville ou ses mandats ». Et surtout ceux  d’Isabelle Debré, sénateur : « Les Hauts de Seine sont sous la lumière car c’est un lieu d’ancrage du chef de l’Etat, comme le furent la Nièvre ou la Corréze. Nous devrions être exemplaire et cesser de cuisiner nos ratatouilles d’arrière-salle ».

     

    Maires, parlementaires, délégués de circoncription ont eu l’occasion de s’en expliquer la semaine dernière lors d’un déjeuner à Saint Cloud auquel participait bien sûr Isabelle Debré.  « Nous avons évoqué tous les sujets politiques nationaux, et aussi sur la manière de travailler entre nous dans une ambiance sincère et sereine » indiquait son collégue Roger Karoutchi qui est aussi secrétaire départemental de l’UMP 92 : « J’ai dit clairement, que ce soit pour la commission d’investiture, pour la mise en place des structures liées à la campagne des présidentielles dans chaque circonscription, dans chaque commune, que tout se ferait en liaison avec les maires, les parlementaires sur l’ensemble des circonscriptions et que ce serait un travail collectif. Ce département doit  engager la reconquête et que nous repartions à l’offensive »

     

    Le comité Départemental UMP qui a suivi le jour même a permis justement  de mettre en ordre de bataille l’UMP  - certains l’espérent depuis longtemps à Vanves -  avec la mise en place d’une équipe départementale à laquellle devraient participer Isabelle Debré ou des membres de la 10éme circonscription UMP (Vanves-Issy). « L’objectif est de rassembler tout le monde, de faire en sorte que dans le sud comme dans le nord du département, tout le monde travaille ensemble, avec le conseil général,  les maires, les parlementaires, et ceux qui sont aujourd’hui dans l’opposition, et qui ont envie de devenir majoritaire ». Un projet politique de l’UMP  pour l’ensemble du département des Hauts de Seine  devrait être prochainement élaboré  « qui sera une espéce de charte politique sur l’action et le projet de l’UMP dans les Hauts de Seine.  Ce sera le projet politique, et pas un élément de gestion pour le Conseil Général ».

     

    Enfin, la mobilisation sur l’échéance présidentielle à 5 mois et demi du 1er tour : « Il est de notre première responsabilité à tous,  de donner le meilleur score possible à Nicolas Sarkozy. Et dans ce département particulièrement, car il serait invraisemblable de ne pas faire un bon score » indique Roger Karoutchi qui ne laissera rien passer. Il est vrai qu’il fait parti du « Comité Risposte » animé par l’ami de trente ans du président Sarkozy, Brice Hortefeux qui ne va rien laisser passer. Et les maires UMP altoséquanais ont été invité à réagir contre la volonté de la Région de moduler ses subventions en ne cachant qu’elle vise les maires amtoséquanais : « Il est absolument scandaleux de voir que la Région se permet, avec des critères totalement flous, complexes, injustes, de mettre sous tutelle les communes des Hauts de Seine sous prétexte qu’elles ne respecteraient pas des dogmes que le conseil régional socialiste a voulu nous imposer, notamment en matière de logements sociaux. De plus, ces considérations se basent non pas sur une politique volontariste des communes, notamment en ce qui concerne le logement social, mais sur un constat. Nous pourrions aller plus loin dans la réflexion et au nom de la mixité sociale, dire que 80% de logements sociaux n’est pas une solution efficace et généreuse puisque, de toute façon, on en arrive à une ghettoisation ».

  • VANVES VICTIME DES NOUVEAUX CRITERES DE LA REGION POUR SES SUBVENTIONS ?

    A l’occasion de l’inauguration de l’îlot Cabourg samedi dernier, il y a eu quelques petits couacs inévitables. Tout d’abord, le représentant de l’inspecteur d’Académie a été oublié, alors qu’il espérait prendre la parole puisque l’éducation nationale était concernée avec ses deux écoles. Ensuite, le représentant de Jean Paul Huchon, président de la Région, Benoît Marquaille, challenger socialiste de Philippe Pelezec au Plessis Robinson où est installé la fédération PS 92, a donné quelques informations intéressantes sur les nouveaux critéres à remplir pour bénéficier des subventions de la Région, comme ce fut pour cette opération d’aménagement. Une initiative qui commence à faire des vagues à droite…occultées jusqu’à présent par les primaires citoyennes.

     

    La délibération sur les aides régionales votés par le conseil régional les 29 et 30 Septembre dernier « afin de mieux lutter contre les inégalités sociales, territoriales et environnementales » a été préparée par un groupe de travail qui a été constitué très vite au lendemain des élections régionales de Mars 2010, sous la pression de certains groupes, FdeG/PC et FdeG/Alternatifs. Ces derniers n’ont cessé de déposer des amendements lors des commissions permanentes proposant de refuser systématiquement les demandes de subventions aux communes ne respectant pas la loi SRU. Ce qui a suscité, à chaque fois, de vifs débats entre la majorité et l’opposition régionale. C’est ainsi toute la politique des contrats régionaux et des aides régionales qui est remis en cause et concerne l’ensemble des 1281 Maires franciliens dont celui de Vanves. Même si son taux de logements sociaux est de 23,5%, la région pourra toujours lui chercher des noises.

     

    Ainsi la Région veut « faire plus pour ceux qui ont moins et plus pour ceux qui font bien ». L’objectif est d’aider davantage les communes qui connaissent des difficultés financières et sociales ainsi que les maires bâtisseurs qui participent à la solidarité territoriale en construisant du logement social. 4 critères ont été définis pour l’ensemble de ses subventions qui représentent 200 M€ par an, et concernent les 1281 communes et 112 intercommunalités franciliennes. Le plus important concerne l’action de la commune en matière de logement social : Notre  Région est la première à mettre en place un système de bonus-malus en fonction de l’action de la commune en matière de production de logement social et de respect de la loi SRU : A 20% de logements sociaux, elle aura droit à un bonus de 10% ; à un taux inférieur mais en réalisant ses objectifs triennaux, ce qui est le cas de 177 communes,  elle aura le droit à un bonus de 5%. En revanche un malus de 10% sera appliqué aux communes qui font l’objet d’un constat de carence préfectorale. Une vingtaine ont été identifiées en IDF et particulièrement visées, dont Neuilly (92), Saint Maur des Fossés (94), Le Vésinet (78), Biévres (91).

     

    Les autres critères doivent tout d’abord permettre aux 30% des communes franciliennes les moins favorisées de bénéficier  d’un bonus de 10%. « La richesse de la commune sera appréciée en fonction  de son potentiel financier et de son IDH2, un indice prenant en considération la santé, le niveau d’éducation et le revenu des ménages ». Ensuite, la Région exigera que les collectivités franciliennes qu’elles présentent des projets exemplaires en matière environnementale pour bénéficier d’une bonification de 5%, en cohérence avec sa stratégie menée dans le cadre du plan climat et de la conversion écologique et sociale, et qu’elles respectent les objectifs du SDRIF (Schéma Directeur régional).

    L’opposition UMP/NC a tout de suite réagit : Elle  a demandé à Jean-Paul Huchon, « le report » du nouveau dispositif de modulation des aides aux communes, doutant de sa « légalité » et de sa « régularité ».  Roger Karoutchi Sénateur et président de la Commission des Finances du Conseil Régional n’a pas hésité à insister sur « le côté subjectif de bien des critères retenus, qui soumettent les communes à un certain arbitraire… Cette ségrégation me paraît donc choquante, alors qu’il existe déjà bien des dispositifs nationaux ou régionaux de péréquation ». Valérie  Pécresse chef de file de l'opposition UMP à la Région Ile-de-France a interpellé le préfet Daniel Canepa en jugeant « que ce dispositif portait atteinte à plusieurs principes fondamentaux de notre droit », énumèrait dans un courrier de « fortes et importantes réserves qui mettent en cause des principes aussi essentiels que la libre administration des collectivités territoriales et l'intérêt général des Franciliens ».

     

    Christian Dupuy qui préside aux destinées de l’Ofice HLM des Hauts de Seine (OPH92) et qui est un fin juriste expliquait qu’il y a deux cas de figure : « Soit ce sont les domaines de compétences légales de la Région, et une telle mesure serait parfaitement illégale. Puisque la Région doit financer, par exemple, la formation professionnelle, les lycées. S’ajouterait à cela également un motif d’inconstitutionnalité puisque dans l’exercice de ses compétences obligatoires, la Région imposerait aux collectivités communales, une politique quelle qu’elle soit. Cela reviendrait à faire exercer par une collectivité, une tutelle sur une autre. Soit c’est dans le domaine de ses compétences facultatives, là où la Région intervient parce qu’elle le veut bien pour encourager tel ou tel projet, et elle fait ce qu’elle veut. Encore que politiquement, cela me parait dénoter une singulière conception de la démocratie que de vouloir trier les bonnes et les mauvaises communes, là aussi, en  exerçant une sorte de tutelle indirecte sur le contenu des politiques locales de la part de la Région. Dans tous les cas de figure,  c’est politiquement et moralement inacceptable, et dans certains cas, c’est carrément illégal, voire anticonstitutionnel ».